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250 kg qui ne finiront pas à la poubelle

Des clémentines, courges ou encore produits laitiers composent le chariot de Botanic. C’est entre 250 et 300kg d’invendus alimentaires que récupèrent chaque semaine, les Eco de Charlie.

 

Cette association organise trois sessions de récoltes, le mardi, jeudi et samedi pendant lesquelles, 40 à 65 personnes sont réparties dans huit supermarchés, défendant tous une agriculture biologique et locale. On commence à Botanic, où Charlotte, l’une des responsables récupère les invendus. Une fois arrivé au lieu de les récoltants déposent les dons sur un grand tréteau, les aliments sont alors triés par catégorie. Une fois tous groupes arrivés, le marché peut commencer.

 

Les habitués ramènent leurs propres cagettes, sac et même tupperware. L’occasion de se poser des questions sur des aliments, leurs noms ou encore leurs provenances. « Grâce à Eco Charlie, même mes poules sont nourries » lance en rigolant, Milan, présente à chaque récolte, ce qui finit à la poubelle ne lui échappe pas, tout servira pour son poulailler. À chaque fois, la récolte est partagée entre les récoltants et le lieu de distribution, soit l’Alternatibar, l’Alterhostel ou le Maison de Rancy. Pour cette dernière, un partenariat est créé avec l’association Juste un Geste qui distribue des dons aux sans-abris. C’est en 2016 que les Eco de Charlie voit le jour grâce à une nouvelle loi, appelée Loi Garot qui autorise la distribution des invendus alimentaires des supermarchés par le relais d’associations. Ceux ayant une superficie de 400m2 ou plus paient une taxe s’ils ne s’engagent pas à le faire. Chaque année, la France jette un tiers de sa production alimentaire à la poubelle.

 

Le gaspillage alimentaire induit par l’Europe à elle seule pourrait nourrir 1,3 milliards de personne, l’équivalent des personnes souffrant de malnutrition dans le monde.

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